La vague des netbooks

Depuis quelques mois, une nouvelle tendance de consommation vient bousculer le marché de l’informatique grand public. Non, les ordinateurs portables ne sont pas passés chez les réducteurs de têtes, la vague des netbooks a juste submergé les Fnac, Darty, Surcouf et autres grandes surfaces. Ces ordinateurs ultra-portables sont presque deux fois plus petits que les portables traditionnels. De ce fait, ils ne rivalisent pas techniquement. Ces ordinateurs sont donc limités mais les fonctions bureautiques (tableur, traitement de texte…), Internet, lecteur multimédia sont bien présentes pour les utilisateurs que la taille de l’écran ne rebute pas. L’atout principal des netbooks (appelés aussi mini PC) réside dans leur portabilité inégalée. La couverture Wifi actuelle du paysage urbain permet à ces portables de pouvoir se connecter sur Internet facilement et partout. Les netbooks creusent donc le concept de l’ordinateur nomade qu’Apple avait abordé différemment avec son MacBook Air (plus fin et plus puissant, mais aussi plus grand et plus cher). Ces produits semblent viser un public professionnel de plus en plus à la recherche de l’Internet nomade. Mais le très faible prix de ces ordinateurs (généralement deux fois moins cher que les portables classiques) a séduit un  public à plus faible budget qui utilise ce PC comme ordinateur principal. Généralement c’est un public étudiant et/ou féminin attiré donc par le prix, mais aussi par les couleurs et l’aspect plus « sympa » de ces ordinateurs. Le succès de ces ordinateurs a incité les fournisseurs d’accès Internet à les introduire dans leurs offres. Orange et SFR (avec son offre d’internet mobile) utilisent la mode des netbooks pour renouveler leur offre. La création de ce nouveau marché n’est pas directement due à une innovation d’un des ténors du secteur, mais à une initiative de Nicolas Negroponte, chercheur au MIT. Depuis 2000, via le projet humanitaire « One Laptop per Child », il travaille sur la création d’un ordinateur portable de base pouvant se connecter sur Internet qui serait vendu aux pays en voie de développement pour un prix coutant de 100 dollars. Même si son projet n’a pas totalement abouti (il n’a pas atteint le prix de 100 dollars) les technologies développées ont permis la création des netbooks.

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